Socialisme ou Barbarie

Analyses et témoignages

cahierBrux7
Vient de paraître aux éditions des Facultés Universitaires Saint Louis sous la direction de Sophie Klimis, Philippe Caumières et Laurent Van Eynde (éd.) et la collaboration de Bernard Quiriny ; Antoine Chollet ; Amparo Vega ; Fabien Delmotte ; Patrick Marcolini ; Daniel Ferrand ; Daniel Blanchard ; Helen Arnold et Enrique Escobar

L’histoire du groupe «Socialisme ou Barbarie» ressemble à celle de toutes les avant-gardes : extrêmement isolé durant son existence (1949-1967), il est devenu quasi-mythique aujourd’hui sans que son apport théorique soit mieux connu. Ses analyses de la bureaucratie n’ont guère été lues par les courants de la gauche critique, et s’il a influencé la mise en cause du marxisme

Socialisme ou Barbarie

Analyses et témoignages

cahierBrux7
Socialisme ou Barbarie aujourd’hui. Analyses et témoignages

sous la direction de Sophie Klimis, Philippe Caumières et Laurent Van Eynde (éd.) et la collaboration de Bernard Quiriny ; Antoine Chollet ; Amparo Vega ; Fabien Delmotte ; Patrick Marcolini ; Daniel Ferrand ; Daniel Blanchard ; Helen Arnold et Enrique Escobar

L’histoire du groupe «Socialisme ou Barbarie» ressemble à

celle de toutes les avant-gardes : extrêmement isolé durant son

existence (1949-1967), il est devenu quasi-mythique aujourd’hui

sans que son apport théorique soit mieux connu. Ses analyses

de la bureaucratie n’ont guère été lues par les courants de la

gauche critique, et s’il a influencé la mise en cause du marxisme

dans le champ intellectuel français à la fin des années 1970,

c’est au prix d’une dénaturation profonde de ses idées dans la

mesure où elle n’avait comme objectif que de dénoncer le

totalitarisme communiste, passant sous silence ses critiques du

capitalisme.

Art et autonomie

Bruxelles : 9èmes Journées d’études Castoriadis - 24-25 mai 2012.

Facultés Universitaires Saint Louis,

Boulevard du Jardin Botanique, 43 - B-1000

 

Résumé de la thématique

Dans le cadre de ces 9èmes Journées d’études Castoriadis, nous souhaitons travailler sur les interactions, les tensions, voire, les contradictions, qui sous-tendent le double sens implicite à notre intitulé : l’art comme créateur d’un monde autonome/l’art comme vecteur du projet politique d’autonomie, c’est-à-dire d’émancipation démocratique. Castoriadis thématise sous forme de « paradoxe extrême » cette double visée de l’art : « totalement autarcique, se suffisant à lui-même, ne servant à rien, l’art n’est aussi que comme renvoi au monde et aux mondes, révélation de celui-ci comme un être-à perpétuel et inexhaustible moyennant l’émergence de ce qui, jusqu’alors, n’était ni possible, ni impossible : de l’autre » (Fenêtre sur le chaos, p. 27). Selon Castoriadis, le mode d’être spécifique de l’art est en effet de donner forme au chaos. Récusant toute théorie de la mimèsis, Castoriadis considère que l’art « n’imite » rien, si ce n’est ce qui caractérise fondamentalement l’être dans son ontologie de la création : la vis formandi. L’art est une puissance de création qui dévoile et présente (sans symbolisation, sans allégorisme) le chaos ou l’abîme originaire de l’être, — recouvert par l’institution sociale dans la vie quotidienne —, « moyennant un « donner forme » et en même temps la création d’un cosmos par ce donner forme » (Fenêtre sur le chaos, p. 135).

Comment je ne suis pas devenu musicien

Entretien radiophonique entre la pianiste grecque Dora Bacopoulou et Cornelius Castoriadis diffusé le 22 novembre 1996 sur le « Troisième Programme » en Grèce. Traduit du grec par Cybèle Castoriadis et Myrto Gondicas. Titre et notes en bas de pages des traductrices.

Dora Bacopoulou. Pouvez-vous nous dire quand et comment naît votre amour pour la musique ?

Cornelius Castoriadis. Cela n’a vraiment rien de très original, je le dois à mes parents, ils adoraient tous deux la musique. Ma mère, sans être une pianiste professionnelle, jouait très bien du piano. J’ai donc baigné dans cette atmosphère. Nous avions aussi à la maison un phonographe et des disques : des chansons, des extraits d’opéras, etc. Je me revois enfant dans le grand salon que l’on ne chauffait pas l’hiver pour faire des économies. Je m’asseyais sur un pouf à côté du piano, j’écoutais jouer ma mère. Du Chopin, les Valses, la Grande Polonaise, d’autres choses, et je me perdais dans cette musique.

Musique pour Cornelius Castoriadis

Le Temple du Sens

Phlippe Démier, Published: 2008-10-07

Le compositeur Philippe Démier s’est inspiré de l’oeuvre de Castoriadis pour cette création, qu’il lui a dédiée. Vous pouvez en écouter des extraits en cliquant sur les icônes. Interprétation : orchestre du Festival Envolées musicales.

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