Notre rapport à la tradition
Published: 2006-03-17
Conférence à Tinos (Cyclades, Grèce), le 13 août 1994.
Texte grec publié dans le recueil édité en 2000 aux éditions Polis (voir Bibliographie).
Conférence à Tinos (Cyclades, Grèce), le 13 août 1994.
Texte grec publié dans le recueil édité en 2000 aux éditions Polis (voir Bibliographie).
Conférence donnée le 18 avril 1986 à Minneapolis
Publication : The Crisis of Culture and the State, Center for Humanistic Studies,University of Minnesota, Minneapolis, Occasional Papers, 16 (1987).
(...) “Classer” Castoriadis dans une filiation philosophique déterminée serait nier sa volonté fondatrice qui n’est certes pas ignorance ni dédain de la tradition mais qui s’en écarte par la constante centralité “architectonique” donnée dans tous ses écrits à ce qu’il appelait ses “idées mères” : l’imaginaire radical du sujet singulier, l’imaginaire social instituant, le social-historique comme mode d’être irréductible au physique ou au biologique et, au centre du centre, la création humaine. Cette centralité et radicalité donnée à la création distingue Castoriadis de ce qu’il nommait la “philosophie ou pensée héritée” et, sans doute aussi, constitue ce qui nous est le plus difficile à saisir et à admettre pleinement. C’est à cette “saisie” que je m’essaierai dans l’examen de ses positions sur la technique. Je ne m’attacherai donc pas à évaluer précisément ce qui sépare Castoriadis de Platon, d’Artistote, de Marx ou de Heidegger sur cette question, mais à approfondir la compréhension de ce que veut dire création pour Castoriadis via sa conception philosophique de la technique et à en tirer les conséquences. J’examinerai aussi ce que sont les conditions ou contraintes de cette création et je terminerai par quelques considérations plus politiques.
Pour lire le texte intégral: http://perso.wanadoo.fr/.pierre.dumesnil/CCCIP.pdf