La Ciudad y las Leyes
Lo que hace a Grecia, 2

Programme Jeudi 24 mai 2012
Matin. 9h30-10h. Accueil et ouverture des Journées par Sophie KLIMIS (Facultés Universitaires Saint-Louis)
10h-10h45. Raphaël GELY (FNRS-UCL/FUSL) : « Le corps comme œuvre d’art. Réflexion à partir de Castoriadis et Merleau-Ponty ».
10h45-11h15. Discussion
11h15-12h. Mats ROSENGREN (Université de Södertörns, Suède): « Doxology, Castoriadis, Art »
12h-12h30. Discussion
Pause midi. 12h30-14h.
Après-midi. 14h-14h45. Mathieu MENGHINI (Haute Ecole de Travail Social de Genève, ancien directeur du Forum Meyrin de Genève) : « Médiation et sujet »
14h45-15h15. Discussion.
15h15-16h. Emanuele PROFUMI (Universidad de Barcelona) : « Sur la création artistique : la distance du Chaos. Une réflexion à partir de Castoriadis »
16h-16h30. Discussion
16h30-16h45. Pause café
16h45-17h30. Theofanis TASIS (FUSL — European Post-Doctoral Fellowship Marie Curie) : « Improvising in front of the abyss: Castoriadis on art and autonomy »
17h30-18h. Discussion
Vendredi 25 mai 2012 de 10h à 18h45 Matin
9h30-10h15. Laurent LEYLAVERGNE, (Poitiers) : « Mortalité, a-sensé, violences concentrationnaires et exterminatrices : que peut l’art ? »
10h15-10h45. Discussion
10h45-11h30. Pierre VINCKE (Directeur de RCN Justice & Démocratie) : « Théâtre et promesse de démocratie au Burundi »
11h30-12h. Discussion
12h-12h15. Pause Café
12h15-13h. Claudia BOSSE (metteur en scène, artiste, directrice du Theatercombinat de Vienne) : « Thoughts and Methods around Dominant Powers. Que faire alors?, A Contemporary Tragedy, an Installation, a Performance, an Acoustic Landscape, developed in different versions and spaces for Vienna, Tunis and Zagreb (in planning) ».
13h-13h30. Discussion
Pause midi 13h30-14h30
Après-midi 14h30-15h15. Isabelle OST (FUSL) : « Penser l’art comme « chaoïde » (Deleuze) »
15h15-15h45. Discussion
15h45-16h30. Philippe DEMIER (Musicien compositeur, Université de Paris 8) : « Les formes du chaos et du pensable : un cheminement dans Le Temple du sens ».
16h30-17h. Discussion
Pause café. 17h-17h15.
17h15-18h15. Table ronde avec tous les intervenants.
Clôture des Journées
ADRESSE : Facultés Universitaires Saint-Louis, 43, Boulevard du Jardin Botanique 1000 BRUXELLES
L’entrée est libre.
RENSEIGNEMENTS : Prof. Sophie KLIMIS, sklimis@fusl.ac.be
L’histoire du groupe «Socialisme ou Barbarie» ressemble à celle de toutes les avant-gardes : extrêmement isolé durant son existence (1949-1967), il est devenu quasi-mythique aujourd’hui sans que son apport théorique soit mieux connu. Ses analyses de la bureaucratie n’ont guère été lues par les courants de la gauche critique, et s’il a influencé la mise en cause du marxisme
sous la direction de Sophie Klimis, Philippe Caumières et Laurent Van Eynde (éd.) et la collaboration de Bernard Quiriny ; Antoine Chollet ; Amparo Vega ; Fabien Delmotte ; Patrick Marcolini ; Daniel Ferrand ; Daniel Blanchard ; Helen Arnold et Enrique Escobar
L’histoire du groupe «Socialisme ou Barbarie» ressemble à
celle de toutes les avant-gardes : extrêmement isolé durant son
existence (1949-1967), il est devenu quasi-mythique aujourd’hui
sans que son apport théorique soit mieux connu. Ses analyses
de la bureaucratie n’ont guère été lues par les courants de la
gauche critique, et s’il a influencé la mise en cause du marxisme
dans le champ intellectuel français à la fin des années 1970,
c’est au prix d’une dénaturation profonde de ses idées dans la
mesure où elle n’avait comme objectif que de dénoncer le
totalitarisme communiste, passant sous silence ses critiques du
capitalisme.
Facultés Universitaires Saint Louis,
Boulevard du Jardin Botanique, 43 - B-1000
Résumé de la thématique
Dans le cadre de ces 9èmes Journées d’études Castoriadis, nous souhaitons travailler sur les interactions, les tensions, voire, les contradictions, qui sous-tendent le double sens implicite à notre intitulé : l’art comme créateur d’un monde autonome/l’art comme vecteur du projet politique d’autonomie, c’est-à-dire d’émancipation démocratique. Castoriadis thématise sous forme de « paradoxe extrême » cette double visée de l’art : « totalement autarcique, se suffisant à lui-même, ne servant à rien, l’art n’est aussi que comme renvoi au monde et aux mondes, révélation de celui-ci comme un être-à perpétuel et inexhaustible moyennant l’émergence de ce qui, jusqu’alors, n’était ni possible, ni impossible : de l’autre » (Fenêtre sur le chaos, p. 27). Selon Castoriadis, le mode d’être spécifique de l’art est en effet de donner forme au chaos. Récusant toute théorie de la mimèsis, Castoriadis considère que l’art « n’imite » rien, si ce n’est ce qui caractérise fondamentalement l’être dans son ontologie de la création : la vis formandi. L’art est une puissance de création qui dévoile et présente (sans symbolisation, sans allégorisme) le chaos ou l’abîme originaire de l’être, — recouvert par l’institution sociale dans la vie quotidienne —, « moyennant un « donner forme » et en même temps la création d’un cosmos par ce donner forme » (Fenêtre sur le chaos, p. 135).